mardi 28 septembre 2010

DORIS 17 : Joints-congés - re-re-suite

Voilà près de 10 jours que je garde le silence.

Il est vrai que ce début d'allergie à l'Epoxy m'a un peu refroidi. Mon visage est resté enflé durant près d'une semaine, alors je n'ai pas voulu courir de risques en me relançant tout de suite dans de nouveaux collages. J'en ai profité pour acheter un casque avec visière de protection, des lunettes et un masque.

Pour réaliser le caisson arrière, j'ai décidé d'avancer la cloison 4 de 10 cm, alors qu'Emmanuel l'avance de 15 cm, mais nous avons constaté qu'en l'avançant ainsi, il ne restait que peu de place pour les jambes du nageur arrière. J'y perd un peu de volume, mais j'arrive ainsi à respecter une géométrie de nage plus conforme, et c'est quand même la place du chef de nage lorsque l'on est plusieurs.
Tant que j'y était, j'ai réalisé la cloison avant en doublure du couple 1, que j'ai collé à la PPU, le temps ne se prêtant pas vraiment à l'Epoxy : froid et pluie. Si on y rajoute une certaine appréhension...

Mais ne nous laissons pas aller, il faut que je termine ces joints-congé arrière. Samedi après midi, combinaison, casque, masque, gants, ventilation... j'ai essayé de mettre tous les atouts de mon coté. Et en quelques deux heures, j'ai réussi à terminer ces joints, y compris la liaison avec le tableau arrière.
Dimanche matin, pas de trace d'allergie, de l'intérêt de prendre quelques précautions toutes simples.
Dimanche en début d'après-midi, je me livre à mon exercice favori : enlever les agrafes du tableau. J'aurai dû attendre encore un peu, la colle n'est pas tout à fait sèche, et un des clins supérieur s'écarte du droit chemin. Impossible de le remettre en place. Grâce au sèche-cheveux de mon épouse, je parviens à ramollir la colle, et avec une spatule à l'enlever totalement sur la partie incriminée. Je replace une agrafe à cet endroit en attendant de recoller. Le clin est revenu à sa place. La prochaine fois, je ferai plus attention.

Il fait trop froid en ce début de semaine, je m'attaque au plan de voilure. La nouvelle cloison AV me gêne maintenant pour placer le mât à sa place d'origine. Il faudrait qu'il traverse le caisson, ce qui n'est pas très pratique, surtout pour le mettre en place dans du clapot. Je n'aime pas avoir à soulever un mât pour l'installer ou l'enlever. Il me faut donc un étambrai ouvert sur l'arrière, et un sabot de mât facilement accessible. Seule solution, placer le sabot derrière la nouvelle cloison, et l'étambrai plus en arrière. Tout l'équilibre de la voilure s'en trouve modifié.
J'ai longtemps hésité, puis je me suis enfin décidé : une voile au tiers me parait plus adéquate, le gréement s'en trouve simplifié, les manoeuvres aussi. Reste à la dessiner, ce qui me semble quelque peu hors de mes capacités. Heureusement mon ami Jean-Paul vient à la rescousse, il a l'habitude, c'est lui qui a conçu le gréement de Mathurin ( CARGUE-INFO ).
Il va me dessiner une voile au tiers d'environ 8.5 m2, à bordure libre et assez élancée pour profiter des petits airs au dessus des roseaux de La Leyre. Comme je n'ai pas encore placé définitivement ma nouvelle dérive pivotante, ni le safran relevable, il sera temps de revoir l'équilibre quand le plan sera terminé.

A suivre...

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