lundi 16 août 2010

DORIS 17 : Joints-congés

Aujourd'hui dimanche, je m'attaque aux joints-congés extérieurs entre les clins.
Après avoir vérifié toutes les agrafes, le bon calage de la coque, lu le mode d'emploi de la colle, préparé tous les outils et instruments nécessaires, m'être assuré d'une météo favorable : température aux environs de 20°, hygrométrie inférieure à 70%, je suis fin prêt !!!
Je dispose donc :
  • d'un pot de résine,
  • d'un pot de durcisseur,
  • de deux spatules pour mélanger chaque produit séparément,
  • de cuillères en plastique pour prélever les quantités,
  • d'une barquette en plastique pour faire le mélange,
  • d'une balance pour doser,
  • d'une autre spatule pour malaxer,
  • d'une raclette en plastique pour faire pénétrer la colle entre les joints,
  • de quelques chiffons,
  • de gants jetables,
  • d'alcool à brûler pour le nettoyage,
  • de l'absence de mon téléphone portable...
Au boulot donc !!!
  • première opération : bien homogénéiser les deux produits (résine et durcisseur)
  • tarer la balance avec la barquette
  • prélever la résine (100 grammes), et le durcisseur (25 grammes) comme c'est écrit sur la boîte (4 pour 1) avec des cuillères différentes et exclusives
  • bien, très très bien mélanger
  • faire pénétrer la colle entre les joints des clins, en évitant d'en mettre sur les agrafes. (Je préfère la spatule à la poche à douille : moins de pertes, pour cette partie là du travail.)
  • bien tasser et lisser avec la raclette
  • arriver au bout de mes 125 grammes
  • et recommencer une nouvelle série de 125 grammes, puis une autre... et encore...
Il est 18 heures, j'arrête, la température descend légèrement, et il faut tout nettoyer.
Je suis assez content de moi, il n'y aura que quelques retouches à faire. Je me suis assuré de ne pas avoir trop débordé, ce sera du ponçage en moins.
Je profite d'un petit reste de colle pour boucher quelques trous.
Nettoyage des outils et des mains malgré les gants, avec l'alcool à brûler puis à l'eau savonneuse.
Il me restera deux clins sur tribord à terminer.

Lundi matin : je vais vérifier mon travail d'hier : Tout est OK La colle a durci pendant la nuit.
Je m'offre un petit plaisir : enlever toutes les agrafes inutiles maintenant. Ca vient tout seul, à quatre pattes sous la coque, je coupe les fils de cuivre, puis avec une pince, je les arrache sans aucune difficulté et les jette dans une boîte (j'ai du cuivre à vendre).
A suivre...

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