mardi 3 août 2010

DORIS 17 : L'assemblage de la coque

Une nouvelle séquence : l'assemblage de tous ces morceaux de bois.
Après avoir positionné deux tréteaux et les avoir alignés et mis de niveau le mieux possible, je pose la sole. La suite est un peu délicate, surtout la manipulation des bordés, longs, étroits, et d'épaisseur réduite. Tout seul, c'est par moment un peu épique, mais j'y arrive en utilisant des cales, des serre-joints, des pinces, de la ficelle, des sandows, et même... le pied de mon appareil photo. Vous comprendrez que ce moment est peu propice à la mise en image, je ne souhaite pas casser une pièce, et mon attention est toute entière fixée sur le travail.
Finalement, je décide de fixer un couple, puis de mettre une suture sur trois, à peine serrée. Je fixe les autres couples, ils me fourniront des points d'appui bien précieux. Les bordés se mettent progressivement en place, sans forcer. Les découpes sont vraiment précises et tous les bordés viennent naturellement se positionner dans leurs encoches sur les couples.
Afin de ne pas créer de contraintes, je fixe les bordés alternativement bâbord et tribord. Tout marche comme sur des roulettes.
Seul le tableau AR me pose quelques soucis, son angle d'inclinaison est assez difficile à déterminer et il faut l'équerrer aussi parfaitement que possible. Finalement au troisième essai, après avoir percé des trous supplémentaires pour les sutures je parviens à un résultat satisfaisant.
La suite tourne à la routine : enfiler les ligatures manquantes, les serrer modérément, puis quand elles sont toutes en place, reprendre le serrage. J'en ai cassées quelques unes, mais j'ai de la marge en fil de cuivre (pour le moment !!!).
Passons maintenant aux couples : des ligatures supplémentaires les relient aux bordés. Le passage des ligatures est un peu délicat et exige quelques contorsions. Une fois le serrage effectué, la coque prend une certaine rigidité de bon aloi.
L'étrave baille, quelques sutures y remédient.
Enfin, c'est terminé. Maintenant, c'est un BATEAU !!!
La séquence suivante sera le collage des bordés, mais pour cela il faut d'abord retourner la coque.
Un moment d'angoisse. Pour ne pas risquer d'abîmer la coque, et surtout le livet, je fixe quelques lattes de bois en guise de listons. Ils protégeront le contre-plaqué d'un éventuel choc et procureront de la rigidité supplémentaire (peut-être superflue ???).
Avec mon fils Damien, nous entreprenons le manoeuvre, lui à l'étrave, moi à l'arrière. Nous soulevons la coque, elle est étonnamment légère (30kg ?). Le temps de reprendre nos prises, nous la posons sur les tréteaux, la hauteur sous la tente est limite (l'armature est heureusement très souple !) puis nous achevons l'opération.
Terminé !!! OUF !!!
A suivre...

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