vendredi 27 août 2010

DORIS 17 : Une pause

Avec ce qui me restait de colle, j'ai réussi à terminer la première passe des joints extérieurs. Le lendemain, c'est sec, j'enlève toutes les agrafes, sauf celles qui tiennent les couples, celles de l'étrave et celles du tableau AR. Un petit coup de ponceuse pour enlever le plus gros des bavures. L'époxy est vraiment dur à poncer. Le budget abrasifs n'est pas à négliger.

Je profite d'une courte pause dans mes travaux, pause due à une panne d'époxy, mon "fournisseur" étant parti pour quelques jours en vacances.
Mais, je ne reste pas les mains dans le poches, il y a encore pas mal de choses à faire.

"Igor"Bis ayant quelques minutes de disponibilité, nous retournons la coque en quelques secondes. Elle parait encore plus légère que la fois précédente. Reposée sur ses tréteaux, je la cale du mieux possible afin d'éviter un voilage qui sera de plus en plus difficile à rattraper dans l'avenir, sa rigidité augmentant au fur et à mesure des collages.

L'objectif maintenant est de définir le plan d'aménagement intérieur.
Les principales modifications concernent la dérive que je souhaite pivotante (une longue pratique du Bassin d'Arcachon et de ses bancs de sable/vase qui bougent tout le temps !!!), et l'augmentation des volumes de flottabilité, je ne goûte que modérément la recherche archéologique des épaves au fond du Bassin.
Pour des raisons de place, la dérive pivotante devra être plus étroite, mais en compensation plus profonde. Afin de ne pas modifier l'équilibre du bateau, je la garde à la même place. La dérive d'origine fait un peu plus de 28 cm de large, que je réduit à 23 cm, sa longueur est portée à 97 cm au lieu de 75 cm. Afin de pouvoir la loger sous le banc N° 2, je relève celui-ci de 7 cm. Pour ne pas provoquer une rupture de ligne, je relève aussi les autres bancs ( 1 et 3) qui se trouvent maintenant à 14 cm sous le livet. Les bancs fournis à l'origine sont donc maintenant trop courts, la largeur de la coque augmentant très sensiblement avec la hauteur, et devront reposer sur une serre que je vais fixer en appui sur les couples 1 à 3. Cette serre procurera une rigidité supplémentaire à la coque, et constituera une prise idéale pour porter le bateau. Elle me permettra en outre de fixer des filets pour ranger tout le fourbi à embarquer... Rien de bien sorcier, mais une petite modification en entraînant une autre, puis une autre...
Une dérive pivotante sans safran relevable ne saurait me satisfaire : va donc pour un safran relevable...

La flottabilité actuelle (110 litres) essentiellement sous les bancs se trouve augmentée de quelques 50 litres, je garde le même principe que sur le bateau de CHESAPEAKE LIGHT CRAFT . J'y ajoute un caisson AV, d'environ 70 litres, et je rehausse le caisson AR pour arriver à plus 30 litres. Au total les volumes de flottabilité devraient atteindre les 250 litres au minimum. Après, ce sont des essais en situation qui me diront si glouglou ou pas glouglou ???
Il existe bien une norme ISO quelque chose, mais il en coûte près de 200 € pour se la procurer, et je ne suis pas du tout certain d'y comprendre quelque chose. Et puis, payer 200 € pour un bouquin dont 99, 999% ne me servira à rien, j'ai autre chose à faire avec mes petits sous.

Les 14 cm entre les bancs et le livet sont insuffisants pour pouvoir nager confortablement, il faudra donc que j'envisage des massifs sous les supports de dames de nage, sur le plat-bord. En plus ça fera joli !!!
Puis il y aura un plancher (tillac pour les gens du coin) amovible, sûrement des cale-pieds pour les rameurs, et la barre à revoir, avec probablement la fixation de l'écoute de GV en tête de safran, et puis peut-être porter la surface de voile à 8 m2 en gardant le gréement "leg of mutton" d'origine que je trouve si joli, et la pièce d'étrave pour l'élégance plus que pour la solidité.
Bref, il y en aura encore des : "A suivre..."
A suivre...

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